Nous voulons mettre en œuvre un projet de vie qui soit en harmonie avec les êtres humains et l’environnement. Pour cela nous souhaitons relocaliser nos activités et nos approvisionnements, afin de recréer du lien localement, minimiser notre impact environnemental et gagner en autonomie. Notre démarche s’articule autour de quatre pôles :
Notre initiative est en cohérence avec le cadre plus général du Projet Oasis, porté par le mouvement des Colibris.
Nous souhaitons développer 3 axes d’activité d’intérêt général, en territoire plutôt rural. Ces axes généraux sont amenés à être adaptés ou réorganisés en fonction des besoins plus spécifiques du lieu où on s'implantera.
Ouvrir un espace d’accueil et d’échange associatif qui permette de (re)créer du lien et de l’activité, localement. Cet espace convivial nous permettrait de proposer régulièrement dans la semaine de la petite restauration (salon de thé, snacks, brunch…), éventuellement un point de vente de produits locaux, ainsi que des activités à destination du grand public telles que des soirées-débats sur des sujets variés, des conférences, des concerts…
Bien que n’ayant pas de formation particulière en restauration, plusieurs d’entre nous ont été amenés à gérer un lieu de ce type dans un cadre associatif. Notre ambition n’est pas de pouvoir ouvrir sept jours sur sept, mais de définir quelques horaires durant lesquels nous assumons le service. Ces horaires restant bien sûr évolutifs.
Projets similaires existants : Café associatif de Léguillac de Cercles en Dordogne, Le Café des Possibles dans l’Aude, Le CAFE des Jeunes Pousses en Haute-Loire...
Disposer d’un atelier collaboratif dans lequel nous puissions mettre nos moyens en commun. Il s’agirait d’un espace équipé permettant de réaliser divers objets. Il serait divisé en un espace fabrication disposant d’outils et de machines permettant notamment le travail du bois et des métaux, et en un espace création, équipé pour la couture, le dessin, la peinture ou la confection de petits objets. Cet atelier serait ouvert au public moyennant un apport personnel à définir, et serait un lieu privilégié d’échange de savoir-faire pratiques.
Notre cursus universitaire ne nous a pas dispensé de cultiver un intérêt et des compétences pour le travail manuel. Bien plus, une thèse expérimentale nécessite le recours à un atelier et l’acquisition de nombreuses techniques. Nous disposons par ailleurs déjà d’un certain nombre de ressources en propre qui peuvent être mises en commun, auxquelles viendront s’ajouter l’outillage dont nous auront besoin pour aménager nos locaux.
Projets similaires existants : voir par exemple L'Atelier des Bricoleurs à Toulouse, Acolab à Clermont-Ferrand, Les Ateliers Draft à Paris...
Faciliter l’appropriation de la connaissance et des méthodes scientifiques par le grand public. Dans un premier temps nous proposerions du soutien scolaire pour les jeunes et des ateliers de vulgarisation scientifique. Ces activités seraient amenées à se développer pour organiser à plus long terme des stages de plusieurs jours tels que remise à niveau pour lycéens, approfondissement scientifique pour enseignants, ou initiation à la recherche scientifique pour le grand public.
Ce volet fait véritablement appel à notre cœur de métier. Nous avons collectivement un bagage scientifique conséquent et diversifié, qui est notre originalité et notre force, et que nous avons à cœur de pouvoir partager. Nos cursus ont forgé chez nous la soif d’apprendre, et les méthodes pour le faire efficacement. Plusieurs d’entre nous ont en outre une expérience de terrain dans l’enseignement dans le secondaire, le supérieur ou en soutien scolaire, et d’autres ont un passif en médiation scientifique.
Projets similaires existants : voir les activités des associations Sciences Citoyennes (notamment dans leur volet « Tiers secteur de la connaissance »), Science Ouverte ou Paris-Montagne...
Plus modestement, nous envisageons également de mener en interne d’autres activités complémentaires.
Sur le plan alimentaire, nous souhaitons explorer différentes activités agricoles telles que maraîchage, petit élevage, apiculture ou brasserie artisanale. Sur le plan de l’accueil, nous aimerions disposer d’un gîte ou de chambres d’hôte permettant de recevoir des visiteurs.
Sur le plan des communications, nous voudrions tendre vers l’auto-hébergement de nos services internet, et favoriser l’usage de logiciels libres.
Enfin, nous voulons expérimenter des modes de gouvernance collégiaux et véritablement démocratiques.
Nous souhaitons mettre en commun un certain nombre de biens et de moyens. Cela nous permettrait de réduire notre empreinte écologique, tout en bénéficiant d’un confort matériel satisfaisant. Le gros matériel, tel que les véhicules, les machines à laver, l’outillage ou certains appareils de cuisine gagnent à être partagés. Nous envisageons ainsi de disposer d’un atelier commun dont l’équipement nous permettrait de fabriquer ou réparer par nous-mêmes un certain nombre d’objets.